Le Boulou

Église Sainte-Marie

Mardi 25 septembre 2018 - 20h30

Messe, motets et leçons de Sermizy et Janequin

 

Ensemble Clément Janequin

Dominique Visse, direction

Créé à Paris en 1978, l’Ensemble Clément Janequin se consacre en priorité à la musique profane et sacrée de la Renaissance, de Josquin à Monteverdi. Son inimitable interprétation de la chanson parisienne du xvie siècle a fait redécouvrir l’un des âges d’or de l’histoire de la musique française, ses enregistrements Les Cris de Paris, Le Chant des Oyseaulx, Fricassée Parisienne et La Chasse chez Harmonia Mundi faisant figure de référence. Accessibles à un large public, ces Å“uvres de Janequin, Sermisy, Bertrand, Costeley, Lassus, Le Jeune… illustrent les contrastes dont la Renaissance est si friande : le lyrisme émouvant des chansons amoureuses et l’humour truculent des chansons rustiques inspirées des contes et farces populaires, bruits de la nature, de la rue ou de la guerre – un véritable rapprochement entre l’art populaire et l’art savant.

 

L’Ensemble Clément Janequin donne des concerts à travers le monde, et a fêté ses 30 ans en décembre 2008 au théâtre des Abbesses à Paris.

Il interprète également de la musique contemporaine, et propose des programmes allant de la Renaissance à nos jours.

 

En 2015, il crée son nouveau spectacle Zanni !, une lecture contemporaine et désopilante des comédies madrigalesques du xvie siècle, dans une mise en scène de Laurent Serrano, qu’il joue dans divers théâtres et festivals à travers la France entière.

 

Ses nombreux enregistrements de musique sacrée et profane de la Renaissance, principalement sur le label Harmonia Mundi, sont encensés par la critique, et remportent de nombreux prix français et internationaux.

 

L’Ensemble Clément Janequin bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, direction régionale des affaires culturelles du Nord – Pas-de-Calais, au titre de l’aide à la compagnie conventionnée, et est en résidence à La Barcarolle de Saint-Omer.

 

 

L’église Sainte-Marie apparaît pour la première fois dans un texte en l’an 976. Elle se présente sous l’aspect d’un édifice composite dont les bases romanes ont été plus ou moins masquées par les remaniements au fil du temps. Deux pierres sculptées représentant des têtes de lions, vraisemblablement rapportées et provenant de l’époque romane, sont positionnées de part et d’autre de la nef, au point de raccordement avec l’abside.

 

À noter : le portail taillé dans du marbre blanc de Céret, et encadré par deux colonnes surmontées par des chapiteaux et terminées par des bases. Les chapiteaux sont ornés de bouquetins qui luttent deux à deux, et affrontent leurs têtes aux angles. Une frise orne le haut du portail. Réalisée par le Maître de Cabestany au xiie siècle, elle met en scène les grands moments de l’enfance du Christ.