Saint-André

Église abbatiale Saint-André

Dimanche 30 septembre 2018 - 17h00

Cantigas de Santa Maria

Ensemble Micrologus

Patrizia Bovi, direction

RENCONTRE

SAMEDI 29 SEPTEMBRE – 17H30


CONFERENCE-Patrizia-Bovi

« Présentation illustrée du concert Cantigas de Santa María donné le dimanche 30 septembre 2018 »

 

Fondatrice de l’ensemble Micrologus, Patrizia Bovi a toujours interprété de manière très vivante les musiques du Moyen Âge et de la Renaissance.

Sa passion pour le chant remonte à sa plus tendre enfance. À ses débuts, elle pratique le répertoire tant classique que populaire, avant de se perfectionner dans l’interprétation et la valorisation de la musique médiévale.

 

LIBRAIRIE TORCATIS
10 rue Mailly
66000 PERPIGNAN

Les musiciens de l’ensemble Micrologus ont été parmi les premiers à contribuer à la redécouverte de la musique médiévale et de l’esprit approprié à son exécution de nos jours.

 

Le groupe a été fondé en 1984 par Patrizia Bovi, Goffredo Degli Esposti, Gabriele Russo et Adolfo Broegg (1961-2006), dans le but de contribuer à la redécouverte et à l’interprétation de la musique médiévale, sur la base des sources et des recherches historiques, paléographiques, organologiques et iconographiques. Il utilise des reconstitutions fidèles d’instruments de l’époque grâce à la collaboration avec des luthiers spécialisés, ainsi que des costumes et des éléments scénographiques pendant leurs représentations théâtrales. Ses musiciens ont réalisé plus de trente spectacles différents, qui les ont portés en tournée partout en Europe, aux États-Unis, au Canada et au Japon.

 

L’ensemble a aussi à son actif des collaborations théâtrales, cinématographiques (entre autres, la bande sonore du film Mediterraneo de Gabriele Salvatores) et avec des compagnies de danse (tour international 2007-2009 du spectacle de théâtre danse contemporain Myth du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui et de la compagnie belge de Toneelhuis).

 

L’ensemble Micrologus a enregistré 28 CD de musique médiévale, dont quelques-uns ont reçu des prix internationaux (deux « Diapason d’or de l’année Â» : en 1996 pour le CD Landini e la musica fiorentina, et en 1999 pour Alla napolitana, ainsi qu’un « The Best of 2000 Award Â» de Goldberg pour le CD Cantico della Terra). Il a également réalisé de nombreux enregistrements pour la radio et la télévision.

 

L’église Saint-André est le seul édifice qui reste de l’abbaye bénédictine originelle, fondée vers 800, et qui eut une grande importance dans l’accueil de la population franque venue du Nord de l’actuelle France, les premiers colons de la région. Cette église à nef unique, relativement large pour l’époque, avec un transept assez fort, est réalisée en galets de rivière. Le chœur est doté de deux absidioles bien visibles de l’extérieur. Comme tout édifice roman, les ouvertures sont rares, étroites et en hauteur, de façon à éviter les attaques. Le bâtiment est massif, solide. Le chevet est décoré de lésènes et d’arcs aveugles.

 

À noter : le linteau de la porte d’entrée est une réplique du magnifique linteau de l’abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines, réalisé quelques années plus tard par un sculpteur qui ne possédait malheureusement pas la même sûreté technique que son prédécesseur.